PLATONIK, roman

Ne prononce pas ce mot à la légère. Et d’ailleurs, ne le prononce jamais devant moi ! Si tu ne peux absolument pas l’éviter, tu utiliseras un autre mot. Que dirais-tu d’un terme de typographie ? Parangonnage, par exemple : dans sa forme grave, cette maladie peut mener au « parangonnage », ça m’irait très bien. L’« esperluette » du malade est coudée, elle forme un certain angle et il ne peut plus l’introduire dans « l’alinea » de la femme.

P L A T O N I K

Laura, jeune romancière au caractère bien trempé, rencontre Duncan, auteur célèbre et vieillissant, atteint d’une maladie rare. Il lui demande de l’aider à se documenter pour un projet de livre. Cela tombe bien, elle est en panne dans son nouveau roman. Un lien ambigu se tisse entre les deux écrivains, entre le désir et son empêchement, entre la création et ses entraves. Alors qu’ils séjournent ensemble à l’étranger, par la grâce d’une rencontre amoureuse, Laura s’affranchit des exigences de plus en plus abusives de Duncan. Mais jusqu’où ce diable d’homme est-il capable d’aller ?

Élégant dans la forme et audacieux dans le fond, Platonik s’empare d’un thème orphelin en littérature pour le renouveler à travers deux personnages formidablement incarnés.

Nila Kazar, romancière et nouvelliste, travaille dans l’édition et enseigne à l’université la création littéraire et l’écriture de scénario. Elle tient le blog Bazar Kazar – Y a-t-il une vie après l’édition ? Elle est aussi l’auteur de Sauvée par Shakespeare et autres nouvelles.


Daniel Arsand, éditeur et écrivain, Prix Femina :

J’ai lu ton roman que j’ai beaucoup aimé. Je pense qu’on n’a jamais abordé les relations hommes-femmes de cette manière, avec cette lucidité réjouissante. Et le personnage de Duncan nous dit beaucoup sur la relation qu’a tout homme avec son sexe. Et comment la difficulté de « baiser » peut affecter la création. Mais la relation à la jouissance, au désir, au sexe, à soi-même donc, chez une femme, tu le dépèces avec une rare intelligence. Et c’est remarquablement écrit. Tu as fait un livre très ténébreux et très solaire en même temps. C’est toujours un bonheur pour moi de lire un vrai écrivain.

Pierrette Fleutiaux, Prix Goncourt de la Nouvelle et Prix Femina :

À l’instant je me disais que « Platonik » est un titre un peu provocateur, parce que je viens de lire quelques passages vraiment torrides (très réussis d’ailleurs, et ce n’est pas facile, les scènes d’amour !) entre Ion et Laura. Mais en fait tout le livre est plein d’une sorte d’humour très enlevé, même et surtout quand ça ne va pas trop bien pour les personnages. Toute la partie de Melinda à l’aéroport en Russie et même plus tard en hôpital psy est savoureuse à cet égard. La construction du livre est complexe et je ne suis pas sûre d’avoir tout bien mis à sa place, mais il me semble que ça n’a guère d’importance, l’important c’est cette écriture qui va comme en crabe et vous attrape par le côté, pleine de verve à sa façon et d’invention. Le rapport entre les deux écrivains, cela touche juste, mais encore une fois ce que je préfère c’est ta façon d’écrire, de positionner tes personnages par rapport à ce qui leur arrive…


Deux superbes chroniques à découvrir d’un clic :

Didier Betmalle et Jean-Christophe Heckers

(un grand merci aux lecteurs !)


Écouter le début du roman lu par l’auteur :

272 pages, 13,5 x 21 cm, 18 €


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