« Le foyer du théâtre municipal : c’était là que nous nous étions réfugiés pour échapper à la torpeur mortelle que distillait la lecture publique d’autres auteurs que nous-mêmes. »
LE MANUSCRIT ET LA MORT
Deux nuits d’amour avec un archange… L’intervention de Shakespeare dans un atelier d’écriture… La découverte excitante du pouvoir de l’abstinence… Une prédiction funeste à Monument Valley…
Les paradoxes du désir et les mystérieux rapports entre l’écriture et la mort, tels sont les thèmes de ce nouveau recueil de nouvelles.
Après ses quatre histoires d’après-guerre (Les Rivières fantômes), Nila Kazar revient avec quatre histoires d’amour bizarres et quatre histoires d’écrivains.
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Petit florilège de commentaires:
«Ce que je cherche dans la littérature: qu'on m'explique le monde où je vis et me décrypte les comportements humains... On a envie de se vautrer dans son style, de crier Encore! Une autre! lorsque la dernière page se tourne. Je n'ai jamais été aussi près de pouvoir clamer du livre d'un auteur indé: chef d'oeuvre!»
«L’humour, la dérision, l’ironie forment l’écorce de l'écriture, mais la sève qui circule dans chaque nouvelle est unique et subtile.»
«Je m’y suis retrouvé plongé dans une eau scintillante où de la lumière brille comme des lucioles en pleine nuit, où l’amour est joyeux quand tout est perdu, où l’écriture mène au cœur du réel, où les causes perdues sont retrouvées, où les anges ont plus de densité que nous, pauvres balourds, où le passé nous devance – un festival d’oxymores qui ressemble à la vie, et que seule, peut-être, l’écriture peut nous donner à voir.»
«Tout est brillant dans ce livre. Vous voulez des preuves? Lisez-le.»
«La grande littérature n'est pas morte... Nila Kazar renouvelle le genre de la nouvelle.»
«Nila Kazar nous emporte à travers son écriture dans un univers aux accents de bohème, de nostalgie et de profonde humanité.»
«J’ai déjà dit tout le bien que je pense de sa plume aiguisée et précise comme un scalpel, de son empathie évidente pour les gens qu’elle décrit, et de la façon à la fois claire et pudique dont elle dévoile leurs sentiments. Avec Le Manuscrit et la mort, Nila Kazar confirme, s’il en était besoin, qu’elle sait manier la langue et la teinter de ce qu’il faut d’humour, de sensualité, de tendresse, ou d’une pointe d’ironie… tous ces ingrédients placés quand il faut, où il faut, sans jamais tomber dans l’excès ou la grandiloquence. Elle nous rappelle qu’en écriture comme dans la vie, la beauté est dans la simplicité. Elle n’a pas besoin d’artifices, mais de naturel et de sincérité.»
«Mention spéciale à Nila Kazar, dont les textes m'ont fait découvrir un aspect de la littérature que je pensais ne pas aimer, moi qui prétendais détester la littérature "blanche" que je trouvais si fade...»
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DÉJÀ PARU:
LES RIVIÈRES FANTÔMES
Désormais disponible chez KOBO-Fnac!
Le livre : La guerre après coup, la guerre vue de biais… La guerre quand les dieux sont las et les mortels exsangues… Faut-il retourner sur ses traces, rouvrir les cicatrices ? Visiter une tombe, rechercher un fils, revoir un amant, charger un fusil ?
Quatre histoires sobres et bouleversantes sur un thème aussi vieux que l’espèce humaine.
L’auteur : Nila Kazar, romancière, nouvelliste et blogueuse, travaille dans l’édition et enseigne à l’université.
Extrait : « Vous savez, après que vous avez quitté le bar hier soir, j’ai dansé avec le cousin du barman. Il vivait là aussi quand j’y étais – au beau milieu du champ de tir. On ne s’était pas rencontrés alors. On ne se connaît pas du tout. Mais hier, pendant qu’on dansait ensemble, on se sentait très proches, même si on se touchait à peine. On s’est aimés très fort pendant trois minutes… Comme à l’époque, où l’amour était omniprésent. Moi, je crois qu’il est très important de rire et de jouir ici, justement dans cette ville. Vous n’êtes pas obligé de partager cet avis. Mais le cousin du barman m’approuverait, je crois. »
Le genre de la nouvelle vu par l’auteur : Romancière devenue nouvelliste à la suite d’une mystérieuse mutation génétique, Nila Kazar trouve la nouvelle-à-chute à la française un poil mécanique, et lui préfère la tranche de vie, la crise intérieure qui ouvre sur une illumination modeste. Pour approfondir, voir : L’art de la nouvelle.
Les lecteurs ont dit :
Après la guerre… l’espoir, l’amour, les doutes, les rancœurs, la vie, quoi. Par Mafalda 54, 24 août 2016.
Je salue le talent de l’auteur qui, en très peu de pages, est à même d’installer une ambiance, de dérouler l’histoire de plusieurs vies, de destins qui se croisent. Je salue aussi (bien sûr) la qualité de l’écriture: chaque mot est à sa place, rien ne déborde, il est tellement rare que je lise un livre sans me dire que j’aurais écrit telle ou telle phrase différemment. En lisant Nila Kazar, on est transporté par les histoires qu’elle écrit, mais on prend aussi une leçon de « bien-écrire ».
Je vous recommande de la suivre en vous abonnant à son blog qui est un condensé d’intelligence, d’humour et de petits secrets autour de l’édition: un régal!
Par Laurence K, 22 août 2016.
Aussitôt acheté, aussitôt lu! Dès la lecture des premiers mots d’un écrit de Nila Kazar, je me sens happée par l’histoire et ne peux en stopper la lecture qu’au dernier mot du récit. Et pourtant je ne suis pas une lectrice, je lis peu mais lorsqu’un texte me subjugue, je ne peux plus m’en arracher. Nila Kazar est un auteur remarquable qui sait captiver son lecteur tout en l’amenant à la réflexion…
Quelques pages lui suffisent pour créer une atmosphère durable et enrichissante. Sa culture indéniable et sa grande intelligence humaine font la force de son engagement. Nila Kazar manie l’art de la nouvelle à merveille. Idéal pour tous lecteurs, chevronnés ou non. J’aime et recommande. Bonne lecture!
Dominique L. vous parle en images de sa lecture des « Rivières fantômes », ici.